Tu as voulu combattre les lois et les usages,

Toi petite princesse, toi jolie fleur du Nil.

Un homme avait réduit ton cœur en esclavage,

Mais Pharaon trouva ce sculpteur bien trop vil.

Et dans Thèbes la glorieuse, cité aux mille jardins,

Toi, tendre Néfrourê, tu mis fin à tes jours.

Car désormais vivre ne te disait plus rien,

Sans ton beau Khaëmat, il n'y avait plus d'amour.

Tu le laissas donc seul, pleurant sur ta dépouille,

Errant dans ton tombeau les pensées bien amères.

Lui qui espérait tant, se retrouvait bredouille...

Son cœur meurtri souffre et il ne sait que faire.

C'est d'un prêtre de Karnak qu'il sollicite l'aide,

Pour qu'il puisse pénétrer dans le royaume des Dieux.

Alors le prêtre ému lui fait boire un remède

Qui lui ouvre les portes d'un endroit merveilleux.

Il plaide auprès de Dieux pour revoir son amie,

Et ceux-ci, étonnés, lui proposent un marché :

Il reverra Néfrourê, celle dont il est épris

S'il peut construire un palais d'un grande beauté.

A la tâche il s'attèle, poussé par cette promesse.

Et dans Thèbes se dresse un palais merveilleux.

Il retrouve Néfrourê et ses tendres caresses

Car leur Amour si pur a su charmer les Dieux...

- Éric MATHIEU -

Ce poème est inspiré de la légende de Néfrourê, légende de l'Égypte antique dite "de l'amante" et datant du nouvel empire.

Ce texte vous plaît et vous voulez le faire partager à quelqu'un ? N'hésitez pas à lui envoyer cette page en cliquant ci-dessous. Cela vous laisse également la possibilité de laisser un message en plus.

I Retour au menu I

© Romanti'Cartes 2004 / 2010 - Tous droits réservés

Mise en page et création : Eric

Les photos et les dessins utilisés pour créer les cartes, poèmes et fonds d'écran sont la propriété de leurs auteurs respectifs.